Michel DUMONT

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Accueil / Paris


dimanche, 27 octobre 2013

NKM se trompe de stratégie

Nathalie Kosciusko-Morizet multiplie ces derniers jours les déclarations sur sa volonté de rassemblement tout en rejetant celles et ceux qu’elle désigne comme dissident, au nom dit-elle, du prix à payer pour le renouvellement de la droite à Paris.

Curieuse méthode de dialogue écartant dans chaque arrondissement les élus de terrain à l’écoute des habitants. Curieuse méthode de rassemblement consistant à vouloir bâtir sur des décombres.

Nathalie Kosciusko-Morizet se trompe de stratégie.

Concernant le 7ème arrondissement, je ne peux pas être traité de dissident puisque je n’ai pas renouvelé mon adhésion à l’UMP en 2013 à la suite du pitoyable épisode sans lendemain de l’élection du président du mouvement. Je suis un élu de droite libre de ses actions.

En bon militant que j’étais à l’époque, j’avais accepté en 2008 d’accueillir Rachida Dati sur le 7ème, puis évité une crise interne lors de sa désignation contre toute attente au poste de Maire par le Conseil d’Arrondissement. En loyal collègue, je l’ai accompagnée dans sa mission jusqu’au moment où j’ai constaté son désintérêt pour l’action de terrain et les préoccupations quotidiennes des habitants.

Les pouvoirs d’un Maire d’arrondissement sont réels qu’il s’agisse de sa responsabilité sur les équipements de proximité (écoles, crèches, bibliothèques, conservatoire, gymnases, squares …) ou de son engagement à défendre ses projets auprès du Maire de Paris. Encore faut-il avoir la volonté de les exercer.

Aujourd’hui je constate jour après jour sur le terrain le souhait des habitants du 7ème arrondissement de retrouver au quotidien des élus réellement proches d’eux animés de la seule volonté d’écouter et d’agir pour leur quartier.

Nous avons accueilli Nathalie Kosciusko-Morizet à Paris avec l’espoir de voir les parisiens nous faire confiance pour donner une nouvelle espérance à notre ville. Ne les décevons pas.

Pour ma part, fidèle à mes engagements politiques de toujours, fidèle à ma conception de la mission de l’élu de proximité, fort de mes réalisations comme Maire de 2002 à 2008 et fort aussi de mon programme sans promesses inconsidérées, je conduirai aux élections municipales de 2014 une liste de femmes et d’hommes au service du 7ème et de ses habitants.

dimanche, 8 septembre 2013

Edito du 1er septembre 2013

La rentrée à Paris sonne l’heure du bilan pour Bertrand Delanoë et sa majorité socialiste du Conseil de Paris dont Anne Hidalgo prend la tête pour la campagne des municipales de 2014.

Les Parisiens vivent-ils mieux dans leur ville en 2013 qu’en 2008 ou qu’en 2001 ?

Le triplement de la dette à plus de 3 milliards et l’augmentation de 80% du total général de la fiscalité directe, indirecte et des redevances diverses sont-ils à la hauteur de l’amélioration du patrimoine municipal ?

L’augmentation de 25% du nombre de personnels de la ville a-t-elle contribué à l’amélioration du service rendu à ses habitants ?

A ces trois questions, la même réponse négative.

Alors que la population parisienne n’a que peu évolué durant cette période, les difficultés des familles se sont dégradées : impossibilité d’accéder au logement social, transports en commun saturés, listes d’attente en crèche, suppression de certaines aides municipales, …

L’entretien du domaine public -propreté, voirie, espaces verts- s’est constamment dégradé atteignant un niveau insupportable.

Seuls les projets personnels du Maire de Paris ont bénéficié de la manne financière de la fiscalité galopante de ces dix dernières années.

Encore faut-il relever que ce triste bilan s’est réalisé dans un contexte financier extrêmement favorable généré par le triplement des droits de mutation résultant de la période faste des transactions immobilières que Paris a connu.

Anne Hidalgo affirme aujourd’hui que son programme de mandature des 6 années à venir ne comportera aucune augmentation de la fiscalité sans qu’aucune mesure concrète ne vienne étayer cette simple pétition de bonne intention.

Plus préoccupant, le fait qu’elle évoque d’autres modes de financement - le recours massif à l’emprunt ?- laissant imaginer l’état de la situation financière de la ville en 2020.

Tout aussi étonnant, son projet de réformer l’Administration Parisienne ; mais pourquoi ne l’a-t-elle pas fait au cours de cette mandature dans ses fonction de Première Adjointe au Maire de Paris !

Il faut à Paris une nouvelle équipe prête à affronter les défis de son développement et seule en mesure de donner l’impulsion nécessaire aux services de la ville pour faciliter au quotidien la vie des Parisiens.

Il faut au 7ème Arrondissement une équipe d’élus animés d’une force d’écoute et d’une volonté d’action au service de tous.

Avec l’équipe AGIR POUR LE 7ème, je proposerai aux électeurs du 7ème Arrondissement, fort de mon expérience de Maire de 2002 à 2008, un programme d’actions concrètes et réalistes pour les 6 années à venir.

dimanche, 21 juillet 2013

Edito du 21 juillet 2013

L’été et les grands départs en vacances n’épargnent pas Paris des embouteillages.

C’est le cadeau estival du Maire de Paris aux travailleurs avec la fermeture de la voie sur berge rive droite pour Paris plage après celle de la rive gauche (voir dernière intervention au Conseil de Paris du 9 juillet)

La municipalité parisienne dont Anne Hidalgo défendra le bilan de deux mandatures persiste dans sa volonté de transformer notre capitale en une ville musée, ignorant les besoins et les contraintes de millions de parisiens ou d’habitants d’Ile-de-France de circuler pour travailler.

Cette politique se retrouve aussi dans la chasse au stationnement qui entraine une désertification commerçante de certains quartiers sous la menace permanente de cohortes de véhicules de fourrière.

Les électeurs parisiens ne se laisseront pas berner par certaines voltes-faces de la candidate socialiste qui consciente d’un rejet de plus en plus fort de la politique de la municipalité parisienne se met à reprendre les thèmes de campagne de Nathalie Kosciusko Morizet .

Le logement, la sécurité, la propreté, la circulation et les transports constitueront les principaux thèmes de la campagne des élections municipales ; thématiques sur lesquelles la majorité socialiste du Conseil de Paris n’aura pas particulièrement brillé au cours des 12 dernières années.

6 semaines nous séparent déjà de la rentrée de septembre.

Profitons de ces semaines de répit avant d’engager la reconquête de notre ville.

Je vous retrouverai le 2 septembre pour défendre un autre projet pour Paris et le 7ème Arrondissement.

dimanche, 7 juillet 2013

Edito du 7 juillet 2013

A la séance du Conseil de Paris de lundi 8 juillet 2013, un débat est organisé sur l’aménagement des rythmes scolaires à la rentrée de septembre prochain dans le cadre du vote de plusieurs délibérations.

Le Maire de Paris a en effet choisi de mettre en place en moins de 5 mois la réforme sur les rythmes scolaires voulue par le Ministre de l’Education Nationale, Vincent Peillon, alors que nombres de Maires de grandes villes comme Lille et Lyon ont estimé préférable de reporter cette mise en œuvre à septembre 2014 afin de se donner le temps de la réflexion.

C’est donc dans une précipitation préjudiciable à une bonne gestion des rythmes scolaires que deux délibérations portant sur des subventions à 354 organismes publics ou privés pour un montant total de 7.651.064€ sont soumises au vote des Conseillers de Paris.

Malgré l’affirmation du Maire de Paris de proposer aux 137.000 enfants scolarisés dans 662 écoles maternelles et élémentaires des activités facultatives gratuites et de qualité avec le concours de partenaires, on peut douter que dans un laps de temps aussi court la ville ait pu étudier et valider les offres de service de plusieurs centaines d’associations qui se voient ainsi attribuer cette manne financière considérable.

Notre interrogation est à la hauteur du temps habituel mis par les services de la ville à étudier la moindre subvention à une association d’intérêt local pour laquelle une masse de documentation comptable et d’objectifs est réclamée.

On est en droit d’exiger une vigilance renforcée notamment en terme de profil des intervenants pour des activités déléguées au bénéfice des enfants scolarisés.

Il est donc peu probable que chaque dossier de candidature ait pu faire l’objet d’une étude complète dans un temps aussi court.

C’est la raison pour laquelle, lors de l’examen de ces deux délibérations en Conseil d’Arrondissement, je me suis abstenu lors du vote comme plusieurs de mes collègues considérant la légèreté du dossier présenté par le Maire de Paris.

Notre groupe réitérera la même position au Conseil de Paris

mardi, 25 juin 2013

Edito du 25 juin 2013

La « crue du siècle » il y a quelques jours en Allemagne devrait nous inciter à une réflexion approfondie sur la protection de Paris et de ses habitants ainsi que ceux de la Petite Couronne.

Le niveau de l’Elbe dans l’est du pays a atteint un niveau semble-t-il jamais atteint depuis 1200 ans.

A Magdebourg, ville de 230.000 habitants, plus de 20.000 personnes ont dû être évacuées, des entreprises ont vu disparaitre leur outil de travail.

Les dégâts des crues du Danube et de l’Elbe seraient estimés à plus de 10 milliards d’euros.

Mais aussi plus proche de nous les inondations à Lourdes et dans les communes avoisinantes ont engendré l’horreur avec la perte de vie humaine et des dommages matériels inégalés.

Alors que le Maire de Paris vient d’inaugurer en grand pompe l’ouverture au public de la voie sur berge rive gauche, dont un nouveau dossier évoqué au Conseil d’Arrondissement de lundi montre le détournement du site au profit d’animations commerciales, l’exécutif parisien reste autiste aux alertes sur les conséquences gravissimes d’une crue centennale de la Seine, la dernière en date étant celle de voir les trois quarts des lits de l’APHP impactés.

La nouvelle majorité du Conseil de Paris en 2014 devra prendre en charge ce dossier avec pragmatisme ; je m’y engage pour ma part.

dimanche, 16 juin 2013

Edito du 16 juin 2013

Les questions de fond entrent enfin dans la campagne des élections municipales.

Anne Hidalgo consciente du bilan calamiteux de Bertrand Delanoë dans de nombreux domaines qu’elle pourra difficilement passer sous silence tente une sortie en mettant en avant un nouveau projet, c’est ce qu’elle a déclaré à QUESTION D’INFO repris par Le Monde de vendredi soir.

Elle déclare d’une part vouloir pousser l’offre de logements intermédiaires. Mais pourquoi ne l’a-t-elle pas fait au cours des deux mandatures écoulées qui n’ont produit que du logement social ou très social évinçant de notre ville les familles ? la politique du Maire de Paris dans ce domaine sur le site de Laennec en est une parfaite illustration.

Plus inconséquente, Anne Hidalgo déclare d’autre part qu’en matière de transport, elle veut sécuriser la place du vélo. Ce mode de déplacement ne concerne qu’un faible nombre de parisiens alors que la dégradation des transports en commun nécessite une politique volontariste qui a fait cruellement défaut depuis 12 ans.

Pour Paris, l’opposition municipale doit proposer un ambitieux programme de remise à niveau des lignes de métro et du RER et de fluidification des lignes d’autobus ; à titre d’exemple, je proposais déjà sous la précédente mandature de scinder en deux parties la ligne du 69 afin d’en assurer une meilleure rotation.

Pour le 7eme, je mettrai en œuvre avec mon équipe une ligne de mini bus reliant les différents quartiers de l’arrondissement favorisant ainsi les déplacements de courte distance.

Ce sont des exemples de mesures concrètes qu’attendent les parisiens. Avec leur soutien, nous y parviendrons.

dimanche, 9 juin 2013

Edito du 9 juin 2013

Je me réjouis du résultat des primaires qui ont permis à Nathalie Kosciusko-Morizet de l’emporter dès le 1er tour avec plus de 58% des votants.

Cette élection s’est faite dans la douleur et montre que notre parti n’est pas encore au point dans cet exercice. Les dérapages que nous avons connus laissent, à l’issue du vote, un nombre encore trop important d’électeurs septiques su la capacité de notre mouvement à faire l’unité. Il faut leur redonner confiance.



Nathalie Kosciusko-Morizet est en capacité de le faire et de nous mener à la reconquête de la Mairie de Paris. Sa personnalité et ses compétences sont de nature à entrainer l’adhésion des parisiens qui aspirent à une autre politique.

Sa concurrente socialiste adoubée par Bertrand Delanoë ne pourra s’affranchir du piètre bilan de son mentor.

Le Maire de Paris à fait chauffer les finances de la ville comme jamais dans son histoire et la municipalité doit son salut à la manne des centaines de millions d’euros qu’elle perçoit chaque année des droits de mutations. Mais qu’en sera-t-il demain ?

Au-delà du choix de l’arrondissement dans lequel elle va se présenter, Nathalie aura-t-elle les coudées franches pour s’extraire des contraintes des baronnies locales afin que l’efficacité l’emporte sur toute autre considération. Elle en a sans aucun doute le tempérament.

Elle peut en tout cas compter sur mon total appui afin que l’alternance triomphe à Paris.

Paris et ses arrondissements ont besoin d’élus de terrain attachés à leur ville et à leurs quartiers comptables devant les parisiens de leurs actions.

Je suis de ceux là fort de mon engagement auprès des habitants du 7ème.

dimanche, 12 mai 2013

Edito du 12 mai 2013

Notre ville est-elle passée cette semaine au plus près d’une crue majeure de la Seine ?

Une pluviométrie exceptionnelle en amont de la région, des nappes phréatiques reconstituées, les 4 lacs réservoirs en capacité de conservation maximum : Il n’en fallait guère plus pour, à la suite d’autres villes, craindre le pire.

Quelques jours supplémentaires de fortes pluies auraient suffit.

Paris aura heureusement été épargné des conséquences d’une telle catastrophe.

Les journaux y ont consacré quelques articles, les informations télévisées ont diffusé les images rassurantes d’employés de la RATP procédant à l’obstruction d’ouvertures des galeries du métro ou celles d’employés du Louvre procédant à l’évacuation d’œuvres d’art.

Dormez tranquille, les autorités veillent !

Il ne faut pas être grand clerc pour imaginer les ravages d’une crue rapportés aux désordres d’un simple dégât des eaux dans une habitation ou dans un local professionnel.

Une crue centennale de la Seine est une probabilité certaine.

Elle aura des conséquences importantes pour près de 3 millions de personnes dont 70% d’habitants de Paris et de la petite couronne, plus de 170.000 entreprises, et aura un impact de plusieurs semaines sur l’activité de toute la région. Ses répercussions économiques se feront sentir à l’échelle nationale.

Les estimations des dommages en résultant montent à quelques 20 milliards d’euros pour les dommages directs et autant pour les dommages indirects. Une étude vient d’ailleurs d’ être lancée en partenariat avec l’OCDE afin d’estimer plus finement les conséquences socio-économiques d’une telle catastrophe et proposer les mesures d’atténuations ; ses résultats seront présentés au 1e semestre 2014.

Peut-on espérer que cette alerte fasse réfléchir les autorités et au premier chef le Maire de Paris sur la nécessité de lancer la construction du 5e ouvrage de retenue d’eau , celui de la Bassée pour éviter l’effet de concomitance d’une crue de la Seine et de l’Yonne.

La ville de Paris qui finance la moitié de l’Institution Interdépartementale des Barrages Réservoirs du Bassin de Seine refuse jusqu’à maintenant de s’engager dans ce projet estimé à 500 millions d’euros.

Certes un tel équipement n’aurait comme vocation qu’une ou deux utilisations par siècle.

Certes son coût peut paraitre exorbitant en période de crise.

Mais engager quelques centaines de millions d’euros pour éviter demain quelques dizaines de milliards d’euros de dommages sans évoquer les vies humaines pouvant être perdues, c’est faire une politique de prévention.

Siégeant au Conseil d’Administration de cette Institution, je suis particulièrement sensibilisé à ce risque volontairement sous-estimé par l’exécutif parisien.

Je m’emploierai au cours de la prochaine mandature à convaincre mes collègues de la nécessité de prendre la décision de financement de ce projet et de renforcer les mesures de prévention afin de limiter autant que possible les conséquences dramatiques d’une telle crue pour notre Capitale et ses habitants.

lundi, 1 avril 2013

Edito du 31 mars 2013

La séance du Conseil de Paris de lundi dernier s’est ouverte sur un rappel au règlement de Jean-François Legaret, Président du Groupe UMPPA, interpellant le Préfet de Police sur les conditions d’intervention des forces de l’ordre lors de la manifestation contre le mariage pour tous.

Le Maire de Paris, abonné à son rôle de bon élève, n’a pas manqué de défendre le Préfet de Police et le Ministre de l’Intérieur en stigmatisant les propos de l’opposition.

Difficile séance également pour Bertrand Delanoë avec le dossier sensible des rythmes scolaires.

Sa soif de reconnaissance par le pouvoir socialiste pour sauver la réforme du Ministre de l’Education Nationale coûtera probablement plus de 50 millions d’Euros pour une mise en œuvre chaotique à la rentrée de septembre prochain.

Ses collègues Maires de Lille et de Lyon auront eu la prudence de reporter cette réforme à la rentrée 2014 afin de la mettre en œuvre dans des conditions satisfaisantes pour les enfants.

Dommage pour les écoliers parisiens et leurs enseignants qui devront subir les conséquences d’une impréparation pour satisfaire la stratégie politique du Maire de Paris.

Cette séance aura vu également le rejet par la majorité socialiste des « vœux » déposés par les Groupes UMPPA et UDI pour s’opposer à l’implantation du monument de l’OPEX Place Vauban (éditos précédents).

Nous devrons donc poursuivre notre action auprès du Ministre de la Défense et du Ministre Délégué aux Anciens Combattants afin que le choix initial de la place de Fontenoy soit respecté.

Je soutiens l’action du Comité de Défense de la place Vauban récemment constitué qui a tenu sa première réunion la semaine dernière ; j’ai une fois de plus dénoncé lors de celle-ci la duperie du Maire de Paris qui sans état d’âme a pris le contre-pied du vote unanime des élus de mars 2012.

En marge du Conseil de Paris les affaires contrariantes s’accumulent pour le Maire et sa Majorité.

Le marché de ramassage des ordures ménagères dont je relevais dans un précédent édito le renouvellement précipité avant la fin de la mandature est de nouveau sous le feu de l’actualité avec la mise en examen de la Présidente de la Commission d’appel d’offres de l’époque, Adjointe du Maire de Paris, pour le dernier marché passé en 2006.

La Convention domaniale signée avec la Fédération Française de Tennis permettant l’extension de Roland-Garros a été annulée par le Tribunal Administratif de Paris ; en jeu la destruction des deux serres d’Auteuil classées monument historique et naturel que le Maire de Paris avait préféré à la couverture de la voie d’accès à l’A13.

Et que dire de l’explosion du budget de la Canopée des Halles passant de 250M€ à plus de 800M€.

Le bilan de l’action de Bertrand Delanoë apparait chaque jour un peu plus critiquable en cette fin de mandature.Les Parisiens doivent être conscients de la responsabilité de Anne Hidalgo, candidate à sa succession, à ce bilan.

Reconduire la Majorité Socialiste au Conseil de Paris en 2014 conduirait à une amplification de la dérive budgétaire qui aura vu sur 12 ans une augmentation de + de 80 % de la fiscalité.

dimanche, 24 mars 2013

Edito du 24 mars 2013

La fuite en avant, telle semble être la ligne d’action de la dernière année de mandature de Bertrand Delanoë.

Des attributions des buvettes et animations des berges rive gauche de la Seine afin de rendre son projet irréversible pour la prochaine majorité municipale, à son revirement cautionnant le choix gouvernemental de la place Vauban contre le Conseil de Paris unanime de l’implantation place de Fontenoy d’un monument à la mémoire des militaires morts en opérations extérieurs, le Maire de Paris déploie une énergie sans limite pour plaire à ses amis politiques et avant tout au Président de la République et au Gouvernement.

Son dernier fait d’arme pour tenter de décrocher un portefeuille ministériel en 2014 ou avant, sa décision d’engager la ville de Paris à appliquer la réforme des rythmes éducatifs dès la rentrée 2013.

Alors que nombres de villes, Lille et Lyon parmi les grandes métropoles, ont décidé en application du décret du 24 janvier 2013 de reporter d’un an cette réforme compte tenu des difficultés de mise en œuvre, Bertrand Delanoë jouant les bons élèves, ce que n’a pas manqué de relever Le Ministre de l’Education Nationale, vient de décider seul contre l’avis général de tous les intervenants.

Et pour ne pas risquer une dérobade de dernière minute des élus de sa majorité, il embarque dans sa décision habillée en Vœu cosigné à la séance du Conseil de Paris de lundi dix de ses adjoints et tous les maires d’arrondissement de gauche.

19 « considérants » tentent d’étayer cette décision allant jusqu’à déformer la réalité comme la référence à « l’ampleur de la concertation menée auprès des Parisiens » dont il se garde bien de préciser l’hostilité manifestée lors de chacune des réunions.

Que dire également du dialogue interrompu avec les directeurs d’écoles mis devant le fait accompli.

Que dire du cynisme du vœu « de titularisation de 450 agents contractuels dès 2013 » alors que le Maire de Paris a le pouvoir d’y procéder de sa propre autorité . Siégeant au Conseil de l’Ecole Las Cases, j’ai pu mesurer les difficultés de mise en place de cette réforme dans la précipitation en l’absence de réponses précises apportées aux interrogations de la communauté éducative (directeur, enseignants, personnels de la ville) et des parents d’élèves.

Il est tout à fait regrettable que pour des considérations politiciennes l’école se retrouve déstabilisée à la rentrée de septembre, déstabilisation dont les enfants seront au final les victimes.

13 ans de mandature socialiste à Paris, une équipe municipale à bout de souffle conduite par un Maire préoccupé par son avenir.

Une Première Adjointe chargée de défendre aux municipales de 2014 un bilan en trompe l’œil. Paris mérite mieux que cela.

Il nous appartient de proposer en 2014 une autre politique aux parisiens.

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