Michel DUMONT

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Politique nationale

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lundi, 11 novembre 2013

EDITO du 11 novembre 2013

Paradoxe de ce 11 novembre 2013 qui ouvre une année de commémorations du centenaire de la grande guerre.

Un Président de la République inaudible dans son message de rassemblement de la Nation annihilé par la succession de mesures divisant les Français.

La désespérance d’un nombre croissant de nos compatriotes confrontés aux difficultés dans leur vie quotidienne et dans celle de leur famille.

La révolte de nombreuses catégories professionnelles entrainées dans une spirale contestataire de plus en plus violente.

La mobilisation en temps de crise ne s’improvise pas.

Méditons la phrase de Georges Clémenceau à l’issue de la victoire : « l’art de faire vivre les hommes est encore plus complexe que celui de les massacrer ».

Notre démocratie ne sortirait-elle pas grandie si les invectives laissaient la place au débat.

Ce vœu s’adresse à tous les échelons de la vie politique, mais ce n’est qu’un vœu.

lundi, 20 mai 2013

mai du

Le délit d’opinion serait-il en passe de devenir une arme de gouvernement.

Une centaine de députés UMP ont décidé de reprendre à leur compte la critique exprimée par Henri Guaino à l’encontre du juge Gentil.

Ne nous y trompons pas, cette affaire n’est pas anodine.

Que l’Union Syndicale des Magistrats réagisse en portant plainte pour outrage à magistrat ne constitue pas une réaction surprenante, les magistrats de ce syndicat se considérant intouchables.

Ce qui est par contre stupéfiant, c’est la décision du parquet de Paris d’ouvrir une enquête préliminaire contre Henri Guaino.

Cette action montre la détermination du pouvoir socialiste de bâillonner la représentation nationale qui lui est opposée.

La centaine de députés faisant leurs les propos de Henri Guaino vont-ils eux aussi être poursuivis ?

Tout aussi grave est la répression exercée contre les opposants au mariage pour tous.

Le pouvoir socialiste peinant à mobiliser ses troupes dans la rue a d’abord tenté de sous estimer grossièrement le nombre de manifestants.

Puis il a fait en sorte que des débordements se produisent aux abords des Champs Elysées en n’assurant pas un dispositif de dispersion en rapport avec la foule des manifestants. Une autre tactique a consisté à tenter de rendre les Manifs Pour Tous impopulaires en bloquant la circulation des automobilistes et des piétons notamment sur le 7° arrondissement, ou en faisant procéder à l’enlèvement injustifié des véhicules en stationnement avenue de Breteuil.

Dernier fait d’arme des autorités policières, procéder à l’interpellation de toute personne portant le sweat-shirt de la Manif Pour Tous pour attroupement interdit.

Le délit d’opinion en vigueur dans certains pays totalitaires serait-il en train de se développer en France ? On peut légitimement se poser la question.

La loi vient d’être promulguée par le Président de la République assortie d’une recommandation du Conseil Constitutionnel sur la protection de l’enfant ne matière d’adoption.

Dimanche 26 mai, une nouvelle manifestation des opposants est programmée.

Mais c’est lors du prochain scrutin des élections municipales que le rejet du pouvoir socialiste devra s’exprimer.

dimanche, 5 mai 2013

Edito du 5 mai 2013

De retour de 10 jours en Chine, l’atterrissage en France me renvoie à nos querelles hexagonales.

La droite continue de se déchirer dans la perspective de l’échéance de 2017.

La gauche déclare la guerre à l’Allemagne qui refuse d’assurer nos fins de mois.

Le bilan de la première année de mandat de François Hollande se révèle catastrophique.

Encore quatre ans titre le Figaro Magazine en le ponctuant d’un point d’interrogation.

Notre pays pourra-t-il résister encore quatre ans alors que le Président de la République vient de le plonger dans une crise morale, économique et sociale comme rarement il en a connue.

La cote de popularité de l’exécutif poursuit sa chute vertigineuse.

La Commission Européenne vient de nous accorder un délai supplémentaire de deux ans pour respecter le pacte de stabilité. Pouvait-elle faire autrement ? sans doute pas sauf à plonger l’Europe toute entière dans une crise politique majeure.

A l’autre bout de la terre, on nous regarde avec étonnement.

Les deux jours de François Hollande à Pékin et à Shanghai n’ont soulevé aucune question. Si une semble-t-il, il n’aurait pas respecté une tradition, celle d’une visite à XI’AN , la capitale millénaire ; une faute de goût du Président normal.

dimanche, 28 avril 2013

prochain édito

Le prochain édito sera publié le dimanche 5 mai 2013.

dimanche, 21 avril 2013

Edito du 21 avril 2013

La première année de mandat de François Hollande se solde par une crise de société comme rarement la France en a connu.

Le Président de la République et son gouvernement en porte l’entière responsabilité.

Elu plus d’un rejet de Nicolas Sarkozy que par adhésion à son projet, il n’a eu de cesse depuis 12 mois de nier la réalité économique menant une politique destructrice pour le pays qui s’enfonce inexorablement.

Empêtré dans l’affaire Cahuzac, il attise le rejet de la classe politique dans son ensemble.

Sa fuite en avant dans la « gestion » de sa réforme du mariage restera comme le plus grand gâchis sociétal qu’aura connu La France.

La droite parlementaire n’apparait toujours pas aux yeux des Français comme porteuse d’une espérance.

Le vote perdu de la présidence de l’UMP alimenté par le débat interne sur son devenir plonge ses électeurs dans le doute.

Toute la vie politique semble aujourd’hui centrée sur les multiples procédures judiciaires complaisamment étalées sur la place publique.

Prenons garde au rejet des forces politiques républicaines au profit des extrêmes de tous bords qui capitalisent jour après jour les soutiens des laissés pour compte.

Et que dire du voyeurisme alimenté par les médias comme le téléfilm diffusé cette semaine par France 2 mettant en scène de façon indécente l’ancien Président de la République Jacques Chirac.

Sans un sursaut salutaire, La France risque de continuer à s’enfoncer inexorablement dans une crise économique, sociale et morale dont il lui sera difficile de se relever.

Il en va de la responsabilité de l’ensemble de la classe politique.

dimanche, 7 avril 2013

Edito du 7 avril 2013

La déflagration est terrible pour le pouvoir socialiste ; mais il reste totalement autiste.

Un Président normal n’est au courant de rien et ne cherche à s’informer de rien alors que la rumeur puis la connaissance des faits s’amplifiaient . Un ministre fraudeur chargé de débusquer les fraudeurs ; combien étaient-ils dans les allées du pouvoir à le savoir ?

Un trésorier de campagne présidentielle adepte des paradis fiscaux ; un choix exemplaire pour un candidat socialiste à la Présidence de la République !

François Hollande est-il aussi naïf qu’il veut bien l’afficher ?

Sa seule réponse : « nous allons continuer la normalisation de la vie politique ».

La réponse digne à la lente déliquescence du pouvoir et à son rejet de plus en plus fort des Français serait le retour aux urnes avec une dissolution de l’Assemblée Nationale.

Mais le courage n’est plus la première vertu des leaders politiques.

dimanche, 24 février 2013

Edito du 24 février 2013

L’heure de vérité a sonné pour François Hollande et son gouvernement.

Les perspectives économiques de la France pour 2013 et 2014 se révèlent catastrophiques.

Le taux de croissance pour 2013 longtemps proclamé par le pouvoir socialiste à 0,8% est crédité par la Commission Européenne d’un 0,1% .

Il n’est pas besoin d’être un grand économiste pour comprendre que la croissance de notre pays sera nulle dans les faits.

Il n’est pas besoin non plus d’être un grand mathématicien pour calculer que face à une population en augmentation, le revenu par habitant diminuera.

Tout aussi préoccupant, le déficit de 3% du PIB pour 2013 sur lequel le pouvoir socialiste s’était engagé serait de l’ordre de 3,7% et déraperait à 3,9% en 2014.

Que n’a-t-on entendu le Président de la République depuis son élection proclamer que le temps de la croissance était revenu, que l’effort fiscal demandé aux Français était pour solde de tout compte et que le chômage s’inverserait en 2013.

Mais au lieu de tirer immédiatement les conséquences d’une telle situation en réduisant fortement la dépense publique, le pouvoir socialiste s’apprête une fois de plus à poursuivre une politique de prélèvements fiscaux qui va encore un peu plus étrangler les familles, paupériser les retraités et par voie de conséquence peser un peu plus sur la santé des entreprises.

Peut-on espérer un électrochoc salutaire car la situation économique de notre pays deviendra vite non maitrisable et l’onde de choc nous plongera dans une spirale qui imposera une cure d’austérité douloureuse.

Dans le domaine de la sécurité des biens et des personnes, on reste consterné de voir la Ministre de la Justice, Christine Taubira, poursuivre sa politique de dépénalisation alors que la délinquance continue de progresser dangereusement.

Les derniers chiffres de la Préfecture de Police de Paris sont particulièrement alarmants : + 58,9% du nombre de cambriolages à Paris en janvier 2013 par rapport à janvier 2012 et une progression de 30% des vols simples et de 60% des vols à la tire dans les transports du réseau ferré.

Un sentiment d’impunité s’installe chez les délinquants et dans le même temps nous assistons à une démobilisation des forces de l’ordre qui payent un lourd tribut humain pour notre sécurité.

Que peut-on espérer d’un Ministre de la Justice qui proclame que « la dissuasion par l’incarcération, ça ne fonctionne pas » alors que la France a l’un des plus faible taux d’incarcération en Europe, 103/100.000 habitants contre + de 150/100.000 en Grande Bretagne ou en Espagne.

Il est encore temps pour François Hollande d’ouvrir les yeux et d’agir en Président de la République et non en Premier Secrétaire du parti socialiste.

Demain il sera trop tard.

dimanche, 10 février 2013

Edito du 10 février 2013

La discussion à l’Assemblée Nationale sur le mariage gay touche à sa fin avec le vote définitif du projet gouvernemental la semaine prochaine.

Elle va maintenant se poursuivre au Sénat.

Plutôt qu’une guérilla à coup d’amendements, les sénateurs de l’opposition devraient prendre en compte les mises en garde du Conseil d’Etat sur les conséquences de ce projet sur le droit de la famille et sur celui de l’enfant afin de préparer à l’issue du vote définitif la saisie du Conseil Constitutionnel.

Je réitère les effets néfastes pour l’opposition du sentiment de lassitude des Français sur ce projet sociétale certes majeur mais qui ne doit pas masquer les conséquences des difficultés économiques auxquelles de plus en plus de nos concitoyens sont exposés.

La même réflexion s’applique à la préparation des élections municipales.

Dans l’attente de la probable annonce par François Fillon de ne pas se présenter à la Mairie de Paris pour se consacrer totalement à la préparation des élections présidentielles de 2017, les candidatures au fauteuil du Maire de Paris se font nombreuses.

Elles oublient un peu facilement que le statut de la ville de Paris fait passer l’accession au fauteuil du Maire de Paris par l’élection d’arrondissement.

Et l’élection d’arrondissement est avant tout une élection de proximité.

Ce simple rappel jette le doute sur la motivation de certains postulants à la candidature qui n’ont pas montré au cours de la mandature précédente une attention dans la résolution des problématiques quotidiennes des habitants de leur arrondissement.

Les électeurs sauront sans aucun doute faire la part entre l’envie d’améliorer la vie de leurs concitoyens et le souci de leur carrière.

Mais heureusement Paris ne manque pas de « politiques de terrain » attachés à leur arrondissement et à leurs habitants.

dimanche, 3 février 2013

Edito du 3 février 2013

L’opposition est-elle tombée dans le piège de la diversion pour le plus grand bonheur du Président de la République, de son gouvernement et de sa majorité.

De plus en plus de voix s’élèvent dans la société civile pour mettre en garde les élus de droite sur la monopolisation du débat public sur le mariage homosexuel. La guérilla parlementaire n’est pas forcément la meilleure tactique.

Le Premier Ministre s’apprête à récidiver avec le thème du vote des étrangers alors qu’il sait pertinemment ne pas disposer de la majorité des 3/5° pour le faire adopter.

Et le Président de la République aurait l’intention de poursuivre dans cette voie en voulant supprimer le mot « race » de l’article 1 de la Constitution !

Mais qu’importe si le sujet permet une fois encore de détourner l’attention sur les vrais problèmes de notre pays.

Les leaders de l’opposition devraient y réfléchir.

La situation économique du pays continue de se dégrader mois après mois entraînant celle des ménages. La demande de prêts n’a jamais été aussi faible - recul de près de 30% des prêts immobiliers en 2012 -, les ventes d’automobiles s’effondrent, la consommation courante peine à se maintenir.



Le climat social se détériore jour après jour avec les annonces successives de fermetures d’usines.

Les finances publiques en panne de recettes alignent de nouvelles taxes comme celle sur les transports ou déploient de nouveaux radars sur les routes dont l’objectif premier semble éloigné de la sécurité routière.

Il serait donc temps que les leaders de droite s’arrachent à leur réflexion stratégique du « moi » et se lancent résolument dans le débat économique sur lequel ils sont attendus par une majorité de Français.

Aujourd’hui, les priorités ne sont pas les réformes sociétales mais celles des structures de l’Etat et des Collectivités Territoriales, et avant tout le défi du redressement économique.

Nous serions bien inspirés à interpeller le pouvoir socialiste sur l’absence de politique économique mettant dangereusement en péril l’avenir des Français et de leurs familles ainsi que la cohésion sociale de notre société.

dimanche, 13 janvier 2013

Edito du 14 janvier 2013

Le pouvoir socialiste peut se réjouir d’avoir réussi à détourner l’attention sur la situation économique et sociale gravissime de notre pays en rallumant la guerre scolaire avec l’enseignement catholique en marge du mariage gay.

Quel que soit le succès de la manifestation des opposants au « mariage pour tous », la clé du débat se situe sur le terrain juridique.

En l’état, la proposition 31 du programme de François Hollande d’ouverture du droit au mariage et à l’adoption aux couples homosexuels s’est trouvée de fait validée par l’élection présidentielle et confirmée par les élections législatives donnant une majorité pour adopter un texte en ce sens.

Seul le recours au référendum souhaité par une majorité de Français selon un récent sondage ouvrirait la porte à un débat national. L’UMP par la voie de plusieurs parlementaires s’est enfin décidée à présenter à l’Assemblée Nationale une motion référendaire lors de l’ouverture de la discussion sur le projet de loi.

Le passage en force auquel veut procéder François Hollande est attentatoire aux convictions d’une grande partie de nos concitoyens.

Un débat éclairant sur les conséquences d’une telle réforme sociétale, qui ne se limite pas au seul aspect de l’union de deux personnes mais qui aura des conséquences sur le droit de la famille et la filiation, sanctionné par un vote des Français aurait le mérite d’une décision nationale.

Le Chef de l’Etat s’honorerait de l’engager mais ses atermoiements trahissent un embarras grandissant face à un engagement de campagne dont il n’avait pas envisagé les développements actuels. Les contre-feux allumés par ses ministres et ses parlementaires ne font que renforcer la détermination des tenants d’un vrai débat national.

Il appartiendra demain à une nouvelle majorité de donner la parole aux Français qui auront été privés de se prononcer sur ce changement sociétal fondamental.

Si un retour en arrière est souvent jugé impossible, on peut relever l’exemple de la Cour Suprême des Etats-Unis qui a décidé de réexaminer en 2013 la légalité du mariage homosexuel.

Une nouvelle fois, exigeons le référendum, mais ne nous laissons pas enfermer dans cette stratégie de détournement de l’attention, salvateur pour le pouvoir socialiste

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